Faire les choses dans l'ordre...

Bonsoir,

Oui effectivement c'est une possibilité et même un droit comme vous le rappelez.

Le contact initial par courrier peut s'avérer moins stressant pour une victime.

Et peut-être que de devoir relater par écrit certains faits peut être une première étape dans la reconstruction de cette dernière.

Quoi qu'il en soit, dans le cadre de l'Affaire Preynat, je crois savoir que les "agents" de la Brigade Départementale de la Protection de la Famille ont agit avec un grand sérieux et un grand professionnalisme.

Pierre FONTANARI a écrit:
la première étape pour une victime est de renseigner la police, à titre d'exemple, encore une fois, pour ce qui concerne les affaires touchant le Diocèse de Lyon, la Brigade Départementale de la Protection de la Famille (04 72 82 16 60).

Les victimes peuvent et ont le droit de préférer informer directement la/le Procureur, par exemple par écrit. Cela permet d'éviter du stress à certaines victimes et que certains de leurs propos soint déformés ou ignorés par les policiers ou gendarmes qui enregistrent le signalement (sans parler des questions on ne peut plus déplacées).

De plus, il y a des signalements que la Protection Judiciaire de la Jeunesse choisit de ne pas prendre en compte ou de faire traîner (au lieu de se dépêcher de protéger les mineur.e.s cités...).

Quand on écrit à certain.e.s Proc, apparemment la PJJ ou la PJ est rapidement informée et alors obligée de donner une suite et de rendre des compte au Proc :-)

Autre possibilité pour les victimes qui ont peur ou d'autres réticences légitimes concernant tout contact avec la justice ou la police : contacter une asso...

Si une lettre au Proc est trop stressante, on peut aussi se dire qu'on rédige simplement un brouillon des faits pour mémoire et qu'on verra ensuite ce qu'on en fait (on peut demander à certaines asso de lire notre lettre et d'autres conseils, du soutien...).

Merci à tout le monde d'ouvrir les yeux sur tout.e mineur.e qui semble en souffrance et de signaler tous les faits "suspects".

Bonsoir,

Merci de toutes vos actions.

Les victimes qui ne sont pas à l'aise pour téléphoner peuvent écrire à :

Mme ou M le Procureur de la République
Tribunal de grande instance de Lyon
67 rue Servient
69433 LYON CEDEX 03
(Télécopie : +33 4 72 60 72 38)

Une asso de victimes s'est montrée rassurante quant à la confidentialité d'un tel courrier (de préférence en recommandé, je suppose) et on peut signaler des faits sans porter plainte, notamment pour protéger au plus vite tout.e mineur.e.

Bonsoir à toutes et tous,


Ce court message pour me permettre de vous rappeler un principe qui, je le pense, est essentiel.

Ce forum, vous le savez, est destiné à ce que chacun puisse s'exprimer et tout particulièrement les victimes d'actes de pédophilie.
Certaines d'entre-elles sont encore à la recherche d'autres cas similaires aux leurs, d'autres victimes d'un même prédateurs.

A titre d'exemple, dans l'affaire qui a initié la création de La parole Libérée, de son site et aujourd'hui de son forum, c'est toujours le cas.

J'en viens donc à ce principe qui me semble essentiel, et qui a été indiqué, d'ailleurs, au lancement de ce forum:

la première étape pour une victime est de renseigner la police, à titre d'exemple, encore une fois, pour ce qui concerne les affaires touchant le Diocèse de Lyon, la Brigade Départementale de la Protection de la Famille (04 72 82 16 60).

En effet, toute "fuite" dans la presse sur une piste que n'aurait pas eu le temps de suivre les enquêteurs de la police peut s'avérer désastreuse pour le traitement judiciaire des affaires.

Ce n'est qu'après le dépôt de plainte que peut venir le temps médiatique.

Et je dis cela sans porter de jugement de valeur sur les médias avec lesquels, je le crois, La Parole Libérée, n'a aucun problème, appréciant le travail d'investigation du plus grand nombre.

Pensez-y, je vous en prie.