Ne nous trompons pas de cible
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Ne nous trompons pas de cible
En 2004 l’église américaine avait publié pour sa défense une étude de l’incidence des cas de pédophilie des prêtres versus dans l’enseignement laïque. Cette étude montrait qu’il y avait eu, en moyenne, 201 cas par an de pédophilie avérée entre 1950 et 2003, contre 29 000 dans l’enseignement laïque.
Mais ce que l’église ne disait pas, c’est qu’il y avait environ 50 000 prêtres en 1990, et 38 000 en 2014, soit environ 44 000 en 204, contre 3 000 000 d’enseignants dans l’école laïque. Ce qu’elle ne disait pas non plus, c’est que les 201 cas en moyenne dus à des prêtres étaient des cas avérés, et que les 29 000 de l’école laïque était issu d’entretiens et d'un questionnaire, sans différencier les cas plus ou moins graves.
Cependant on peut en déduire quelques conclusion :
201 cas par an pour 44 000 prêtres, soit 0,46 % par an (44 000 est une extrapolation entre les 50 000 de 1990 et les 38 000 de 2014)
29 000 cas par an pour 3 000 000 enseignants, soit 0,96 %
Compte tenu de la différence méthodologique entre les deux études (définition restreinte des actes pédophiles pour les prêtres, et définition large pour les enseignants) il est raisonnable de penser que le nombre de pédophiles est tout à fait semblable dans les deux populations (prêtres et enseignants), soit environ un cas annuel au moins pour 200 prêtres ou enseignants.
Il en ressort, de mon point de vue, qu’en ciblant une institution en particulier on prend le risque de la stigmatiser, donc de renforcer sa position improprement défensive, tout en laissant les autres baisser leur garde, alors même qu’il est évident que toutes les institutions en charge d’enfants sont, par leur mission même, un terrain de chasse prisé pour tous les pervers pédophiles de la planète. Le seul moyen potentiellement efficace pour réduire la nuisance de ces prédateurs est, de mon point de vue, d’exiger que toutes ces institutions renforcent considérablement leur réactivité quand une alerte, même minime, leur est transmise. C’est alors à la police et à la justice, et à elles seules, de faire la part des choses entre les accusations infondées et celles devant faire l’objet de poursuites judiciaires.
Il faut, évidemment, poursuivre le combat engagé par ce forum et par d'autres pour que les institutions mises en cause comprennent leur part importante de responsabilité. Mais il convient tout autant d'alerter TOUTES les institutions en charge d'enfants sur le fait que, des pervers, il y en a partout, et que les pédophiles vont toujours choisir préférentiellement un terrain de chasse où ils sont susceptibles de trouver leurs proies. Le devoir de ces institutions est de prévoir des procédures d'alertes claires et réactives pour les mettre hors d'état de nuire aussi rapidement que possible.
Mais ce que l’église ne disait pas, c’est qu’il y avait environ 50 000 prêtres en 1990, et 38 000 en 2014, soit environ 44 000 en 204, contre 3 000 000 d’enseignants dans l’école laïque. Ce qu’elle ne disait pas non plus, c’est que les 201 cas en moyenne dus à des prêtres étaient des cas avérés, et que les 29 000 de l’école laïque était issu d’entretiens et d'un questionnaire, sans différencier les cas plus ou moins graves.
Cependant on peut en déduire quelques conclusion :
201 cas par an pour 44 000 prêtres, soit 0,46 % par an (44 000 est une extrapolation entre les 50 000 de 1990 et les 38 000 de 2014)
29 000 cas par an pour 3 000 000 enseignants, soit 0,96 %
Compte tenu de la différence méthodologique entre les deux études (définition restreinte des actes pédophiles pour les prêtres, et définition large pour les enseignants) il est raisonnable de penser que le nombre de pédophiles est tout à fait semblable dans les deux populations (prêtres et enseignants), soit environ un cas annuel au moins pour 200 prêtres ou enseignants.
Il en ressort, de mon point de vue, qu’en ciblant une institution en particulier on prend le risque de la stigmatiser, donc de renforcer sa position improprement défensive, tout en laissant les autres baisser leur garde, alors même qu’il est évident que toutes les institutions en charge d’enfants sont, par leur mission même, un terrain de chasse prisé pour tous les pervers pédophiles de la planète. Le seul moyen potentiellement efficace pour réduire la nuisance de ces prédateurs est, de mon point de vue, d’exiger que toutes ces institutions renforcent considérablement leur réactivité quand une alerte, même minime, leur est transmise. C’est alors à la police et à la justice, et à elles seules, de faire la part des choses entre les accusations infondées et celles devant faire l’objet de poursuites judiciaires.
Il faut, évidemment, poursuivre le combat engagé par ce forum et par d'autres pour que les institutions mises en cause comprennent leur part importante de responsabilité. Mais il convient tout autant d'alerter TOUTES les institutions en charge d'enfants sur le fait que, des pervers, il y en a partout, et que les pédophiles vont toujours choisir préférentiellement un terrain de chasse où ils sont susceptibles de trouver leurs proies. Le devoir de ces institutions est de prévoir des procédures d'alertes claires et réactives pour les mettre hors d'état de nuire aussi rapidement que possible.
fmv38- Messages : 1
Date d'inscription : 27/04/2016
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