temoignage abus par un père mariste de Vaulx en velin

Bonjour à tous

Merci à la Parole libérée de m'avoir permis, par le témoignage de l'une d'entre vous sur FR3, de prendre conscience de ce qui m'est arrivé enfant et d'oser en parler.
J'ai été abusé durant plusieurs années entre 8 ans et 14 ans par un père mariste de Vaulx en Velin qui fréquentait notre famille.
Il est décédé depuis.
Mais l'un des 3 prêtres de cette paroisse est toujours en vie et ne reconnaît pas qu'il a abusé d'une petite fille et de sa soeur à cette époque.
Si vous avez été victime de l'un de ces prêtres vous pouvez entrer en contact avec moi
Bien cordialement

Message de museesrando, suite à son appel à témoins:

"Ayant été abusé pendant plusieurs années par le père D Mariste à Vaulx en Velin entre les années 1962 et 1970, décédé depuis, j'ai voulu saisir la CEF pour que celle ci enregistre ma plainte et ait des statistiques un peu plus à jour que les 1,5 % ( de prêtres concernés par la pédophilie) qu'elle indique (le Vatican recense plutôt 5 %) .
Après une réponse mail de la CEF, j'ai été recontacté par un responsable des maristes qui m'a présenté des excuses et dit qu'il comprenait les blessures occasionnées. Or il se trouve que le Père D était en charge de la paroisse avec le père F et le père B, ce dernier étant toujours en vie. Les 3 maristes ont agressé pendant plusieurs années deux sœurs résidant près de l'ancienne chapelle comme un reportage sur FR3 l'a montré. J'ai demandé au responsable des maristes quelle sanctions canoniques avaient été prises à l'égard du père B pour les actes qu'il a commis à l'égard de ces petites filles. Réponse : comme il n'y a pas de suites judiciaires (effectivement les faits sont prescrits) et que le père B "nie fermement les faits", la "culpabilité ne peut être établie" et les maristes ne peuvent pas prendre de sanction.

Les institutions ecclésiales se réfugient très vite derrière la prescription, et de toute façon, ne prennent pas en compte la parole des victimes dès lors qu'il y a dénégation de la part de l'agresseur. Les prêtres honnêtes qui reconnaissent les faits sont sanctionnés (plus ou moins sévèrement bien sûr) mais ceux qui mentent et qui nient ne le sont pas. C'est un bel exemple donné dans une institution comme l'Eglise ! Si je le peux j'essayerai d'aller, le moment venu, aux obsèques du père B pour écouter avec attention ce qui sera dit de lui dans son éloge funèbre par ses confrères."

"Grâce à Dieu, les faits sont prescrits..."

L'exemple vient d'en haut...