Demande de pardon du cardinal Barbarin

Deux avocats, une agence de "com" et pourtant le même discours qui laisse un arrière goût amer, qui résonne à nos oreilles comme un passage obligé plus que comme une parole sincère...
Oui: je comprends vos interrogations et les partage...

En ce qui concerne la demande de pardon du cardinal , le mercredi 23/03 dernier, je suis perturbée par le sens de la phrase suivante: je le cite: Je me sens dans l'obligation d'assumer tout le mal commis par quelques prêtres et de demander personnellement pardon pour les dommages qu'ils ont causé en abusant sexuellement des enfants...Fait-il cette demande de pardon sous la contrainte? Le " quand bien même je n'étais pas évêque au moment de ces faits abominables" qui suit laisse à penser qu'il demande pardon parce qu'il n'a pas d'autre choix? Est-ce un acte "manqué" de sa part?
Peut-être l'obligation a-t'elle  un sens différent du point de vue théologique et/ou philosophique?

Je profite de ce questionnement pour vous renouveler tout mon soutien et vous dire mon admiration pour votre courage et votre dignité dans cette démarche de vérité et de justice.