Je n'ai rien dit!

Bonjour. J’étais au groupe St Luc au moment de l’éviction du Père Preynat.
Depuis je n’ai rien dit. Mes parents n’ont rien dit.
Les autres parents n’ont rien dit y compris ceux des autres victimes.
Ne devrions tous pas être inculpés et condamnés?
Merci de créer une nouvelle discussion sur le forum.
Bob.

L'éviction du Père Preynat s'est produite UNE FOIS SA HIERARCHIE PREVENUE (UNE FOIS DE PLUS!) PAR DES PARENTS!

Il n'est pas demandé à tous ceux qui avaient des soupçons à l'époque de battre leur coulpe publiquement.
Individuellement, pour des Catholiques, cela devrait tout de même un peu titiller leurs consciences.
En tous cas, aucun d'entre-eux ne devrait aujourd'hui soutenir un Cardinal qui bien qu'informé après sa prise de fonction s'est contenté de la parole de Preynat comme seule garantie!
Pour le moins on aurait été en droit d'attendre d'un responsable de l'Eglise catholique l'application d'un simple principe de précaution en éloignant Preynat des enfants voire l'application du Droit Canon (à défaut du Droit civil) en lançant une procédure contre lui.
Je vous invite à lire les extraits du Procès Barbarin dès que les aurais postés sur ce forum...

Mais attention! Le bourreau reste Preynat!
Barbarin doit payer pour les faits qu'il a caché trop longtemps, ce qui a contribué à rendre des victimes prescrites alors qu'elles ne l'étaient pas au moment où il a été informé des faits et gestes de Preynat!
Et ceci est suffisamment grave à nos yeux pour justifier les 6 mois avec sursis.
En espérant qu'ils soient confirmés!

Pour finir, j'étais au GSL moi aussi, avant que Preynat ne soit "déplacé".
Et il est très douloureux de savoir que des amis proches ont été ses victimes.
Je considère que les scouts du GSL, qui ont eu la chance de passer entre les gouttes de ce prédateur, qui ont construit des souvenirs souvent très positifs de leurs années au groupe sont eux-aussi, d'une certaine manière des victimes.
Et qu'ils doivent dès lors faire montre de solidarité envers ceux qui ont souffert dans leur chaires de ces horreurs.