Premier message
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cigale38140
Ariège
6 participants
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Premier message
Bonjour à tous et toutes,
J'ai suivi avec beaucoup d’intérêt tout ce qui se passe autour de la parole libérée dans l’église. Je suis moi-même inscrite sur votre site depuis pas mal de temps sans avoir eu le courage, ou en tout cas m'autoriser, à poster quoi que ce soit.
Je vois que les choses commencent à bouger, il serait temps.
Je suis moi-même victime, bien que je n'aime pas me qualifier avec ce mot, d'un prêtre, alors que j’étais enfant.
J'ai appris à ne pas en parler car cela me semblait moins dangereux que les conséquences de libérer ma parole.
Je n'en parle toujours pas d'ailleurs, ou tellement peu. Cela est dû au fait que ce prêtre a épousé ma mère et que tous deux sont bien vivants et entourés d'un certain aura de bienveillance de la part de toutes les personnes qui les connaissent.
J'ai donc, et je participe encore, à les protéger du regard des autres, du "qu'en dira-t-on".
Cela engendre bien entendu des difficultés pour moi, que j'essaye de pallier comme je peux tous les jours.
Lorsque j'ai été abusée, j'ai pu, après quelques temps, le dire à ma mère, mais elle était jeune et sous une sorte d'emprise de ce prêtre qu'elle admirait énormément.
Sa réponse a été de me dire de ne jamais en parler, ce que j'ai fait pendant beaucoup d'années.
Plus tard ils se sont mariés.
Aujourd'hui, je les vois occasionnellement, tout en me disant que je ne devrais pas, mais cela me permet de voir le reste de ma famille et puis, même si j'en veux énormément à ce prêtre qui a nié ses attouchements à mon égard parlant seulement de "curiosité" concernant mon corps de petite fille et aussi à ma mère pour avoir minimisé les gestes de cet homme et rompu ma confiance, je suis malgré tout "attachée" à cette mère qui je pense était elle-même incapable de faire la part des choses.
Il était prêtre-ouvrier et avait une grande influence dans le petit village où j'ai grandi. Elle avait peu d’éducation et se sentait isolée.
Voilà, c'est la première fois que je poste quelque chose à ce sujet. Peut-être que mon message sera lu ?
J'ai suivi avec beaucoup d’intérêt tout ce qui se passe autour de la parole libérée dans l’église. Je suis moi-même inscrite sur votre site depuis pas mal de temps sans avoir eu le courage, ou en tout cas m'autoriser, à poster quoi que ce soit.
Je vois que les choses commencent à bouger, il serait temps.
Je suis moi-même victime, bien que je n'aime pas me qualifier avec ce mot, d'un prêtre, alors que j’étais enfant.
J'ai appris à ne pas en parler car cela me semblait moins dangereux que les conséquences de libérer ma parole.
Je n'en parle toujours pas d'ailleurs, ou tellement peu. Cela est dû au fait que ce prêtre a épousé ma mère et que tous deux sont bien vivants et entourés d'un certain aura de bienveillance de la part de toutes les personnes qui les connaissent.
J'ai donc, et je participe encore, à les protéger du regard des autres, du "qu'en dira-t-on".
Cela engendre bien entendu des difficultés pour moi, que j'essaye de pallier comme je peux tous les jours.
Lorsque j'ai été abusée, j'ai pu, après quelques temps, le dire à ma mère, mais elle était jeune et sous une sorte d'emprise de ce prêtre qu'elle admirait énormément.
Sa réponse a été de me dire de ne jamais en parler, ce que j'ai fait pendant beaucoup d'années.
Plus tard ils se sont mariés.
Aujourd'hui, je les vois occasionnellement, tout en me disant que je ne devrais pas, mais cela me permet de voir le reste de ma famille et puis, même si j'en veux énormément à ce prêtre qui a nié ses attouchements à mon égard parlant seulement de "curiosité" concernant mon corps de petite fille et aussi à ma mère pour avoir minimisé les gestes de cet homme et rompu ma confiance, je suis malgré tout "attachée" à cette mère qui je pense était elle-même incapable de faire la part des choses.
Il était prêtre-ouvrier et avait une grande influence dans le petit village où j'ai grandi. Elle avait peu d’éducation et se sentait isolée.
Voilà, c'est la première fois que je poste quelque chose à ce sujet. Peut-être que mon message sera lu ?
Ariège- Messages : 5
Date d'inscription : 25/03/2018
Re: Premier message
Merci X pour votre message,
C’est difficile pour moi de me présenter en tant que victime car cela me semble réducteur. Je ne veux pas n’être qu’une victime, même si je reconnais que ce que je suis aujourd’hui, du meilleur au pire, a été en partie façonné suite aux répercussions que les actes de cet homme ont eu sur l’enfant que j’étais et l’adulte que je suis devenue.
J’ai passé une grande partie de ma vie à me déconstruire pour me reconstruire. Ce que je continue à faire.
Je vais peut-être choquer certains mais le plus dur pour moi ce ne sont pas les abus sexuels en soi mais plutôt que mon histoire ait été niée et d’être encore en contact avec cet homme car il fait partie de la vie de ma mère.
C’est aussi de le voir s’indigner devant les faits d’abus sexuels dénoncés par la Parole Libérée, entre autre, mais qu’il soit incapable de voir sa participation dans les abus qu’il a commis. Dans le film « Spotlight » un vieux prêtre répond à un journaliste qu’il n’a rien fait (…) puisqu’il n’a pas pénétré les enfants qu’il accompagnait (!).
Cet homme qui m’a abusé, et ma mère, sont de la « vieille école » pas de pénétration, pas d’abus, et s’arrangent, j’imagine, avec cette croyance.
Aujourd’hui je témoigne de manière anonyme mais peut-être qu’un jour ce ne sera plus le cas.
Merci à ceux qui contribuent.
C’est difficile pour moi de me présenter en tant que victime car cela me semble réducteur. Je ne veux pas n’être qu’une victime, même si je reconnais que ce que je suis aujourd’hui, du meilleur au pire, a été en partie façonné suite aux répercussions que les actes de cet homme ont eu sur l’enfant que j’étais et l’adulte que je suis devenue.
J’ai passé une grande partie de ma vie à me déconstruire pour me reconstruire. Ce que je continue à faire.
Je vais peut-être choquer certains mais le plus dur pour moi ce ne sont pas les abus sexuels en soi mais plutôt que mon histoire ait été niée et d’être encore en contact avec cet homme car il fait partie de la vie de ma mère.
C’est aussi de le voir s’indigner devant les faits d’abus sexuels dénoncés par la Parole Libérée, entre autre, mais qu’il soit incapable de voir sa participation dans les abus qu’il a commis. Dans le film « Spotlight » un vieux prêtre répond à un journaliste qu’il n’a rien fait (…) puisqu’il n’a pas pénétré les enfants qu’il accompagnait (!).
Cet homme qui m’a abusé, et ma mère, sont de la « vieille école » pas de pénétration, pas d’abus, et s’arrangent, j’imagine, avec cette croyance.
Aujourd’hui je témoigne de manière anonyme mais peut-être qu’un jour ce ne sera plus le cas.
Merci à ceux qui contribuent.
Dernière édition par Pierre FONTANARI le Dim 12 Jan - 9:02, édité 1 fois (Raison : suppression d'un compte)
Ariège- Messages : 5
Date d'inscription : 25/03/2018
Re: Premier message
Je bien d accord avec vous , le déni , la non reconnaissance, la fuite (la notre ou celle des «proches » ou autres ) sont difficiles à vivre . C'est aussi une violence .Tout cela nous renvoie toujours l ' image , que la victime est réduite à : rien ! . Quel combat pour y survivre dignement ! ,ne pas perdre les pédales..et se relever avec force . Je le redis , quel courage de la part de toutes victimes, et ce combat se fait très souvent dans le silence... Il faut continuer à vous exprimer comme je le fait , vous le faites . Cdlt
cigale38140- Messages : 69
Date d'inscription : 28/03/2018
Age : 66
Re: Premier message
bonjour Ariège,
Je pense qu'il n'est pas réducteur de se positionner comme victime, et qu'il faut être doux avec soi.
D'abord être victime ne veut pas dire se victimiser, s'apitoyer, puisque la vie nous a montré et nous montre encore que si nous sommes là c'est que notre force de vie est réelle et puissante.
Être victime ce n'est pas être que une victime. Un peu comme être porteur d'une maladie chronique (cancer, diabete...) ne sous entend pas n’être que malade.
On porte ce fardeau, comme on souffre d'une maladie d'ailleurs...on en a les symptômes, bien trop forts... et parfois les périodes de rémission (ouf!), mais on est bien plus que ça.
Bien à vous
Nadia
Je pense qu'il n'est pas réducteur de se positionner comme victime, et qu'il faut être doux avec soi.
D'abord être victime ne veut pas dire se victimiser, s'apitoyer, puisque la vie nous a montré et nous montre encore que si nous sommes là c'est que notre force de vie est réelle et puissante.
Être victime ce n'est pas être que une victime. Un peu comme être porteur d'une maladie chronique (cancer, diabete...) ne sous entend pas n’être que malade.
On porte ce fardeau, comme on souffre d'une maladie d'ailleurs...on en a les symptômes, bien trop forts... et parfois les périodes de rémission (ouf!), mais on est bien plus que ça.
Bien à vous
Nadia
Nadia- Messages : 50
Date d'inscription : 26/03/2019
Age : 52
Localisation : Vaugneray
Re: Premier message
Bonjour Ariège
Je suis d'accord avec ce que dit Nadia à propos d'être victime.
Votre histoire est terrifiante et montre bien que ce genre de personnages séduisent et manipulent : ils exercent une emprise sur les autres.
Comme vous j'ai eu peur de parler ... et je me suis tu (!!!) une journée seulement après la remontée des souvenirs. Le surlendemain il fallait physiquement que je parle car je ne pouvais plus manger, respirer ... il fallait que je vomisse certains mots/maux.
Puis j'ai continué à parler, avec parfois cette hésitation : "que va-t-il se passer après avoir parlé ? Comment va-t-on me juger ?". J'ai la chance que dans ma famille ma parole a été bien acceptée depuis 15 ans, à quelques exceptions près, et donc cela a été plus facile pour moi.
Dans votre cas si vous brisez davantage le silence, je comprends que cela vous questionne énormément sur la suite. Personne ne peut le dire. Quand parfois j'hésitais à parler ma psy me disait : "vous vous taisez pour protéger vos parents, pour ne pas qu'ils s'écroulent ... alors c'est vous qui vous écroulez à leur place" ... elle avait rudement raison ! Elle rajoutait : "il faut leur rendre ce qui ne vous appartient pas mais qui leur appartient". Votre mère a fait le choix - sous emprise ! - de protéger votre agresseur en se mariant avec, c'est à elle d'en assumer les conséquences, pas à vous.
La situation est très ambivalente: vous aimez votre mère car c'est votre mère, mais cette mère protège celui qui vous a fait du mal. Il y a quelque chose qui cloche, et cela n'est pas de votre faute ! Surtout pas de votre faute. L'enfant qui est en vous a le droit de réclamer de sa mère qu'il soit défendu ! Et c'est à votre mère de faire le chemin qu'il faut pour sortir de l'emprise de cet homme manipulateur.
Je comprends vos réticences à parler car cela risque d'affecter vos relations avec vos frères et soeurs et toute la cellule familiale. Il vous faudra peut-être affronter le déni. Peut-être aussi la solitude d'être rejetée. C'est très difficile. Mais on ne sait pas ce qui peut se passer. Quand j'ai parlé tout de suite mon frère a dit "moi aussi" ; il avait été victime aussi et n'avait rien dit.
C'est à vous de sentir ce que vous voulez au plus profond de vous-même: raconter cette souffrance ou protéger la cellule familiale ? Choix très difficile.
Pour finir j'ai souvent dit que le plus grand crime que mon agresseur avait commis ce n'est pas les gestes, mais le fait qu'il ait nié.
Et je me suis battu aussi contre un manque de reconnaissance d'une partie de la famille. J'avais un besoin énorme de reconnaissance. Je viens tout juste de publier une vidéo (2-3 semaines), et hier la partie de la famille qui ne reconnaissait pas ma souffrance s'est enfin manifesté d'une manière positive ... ça fait du bien ... A suivre.
Bon courage à vous
Je suis d'accord avec ce que dit Nadia à propos d'être victime.
Votre histoire est terrifiante et montre bien que ce genre de personnages séduisent et manipulent : ils exercent une emprise sur les autres.
Comme vous j'ai eu peur de parler ... et je me suis tu (!!!) une journée seulement après la remontée des souvenirs. Le surlendemain il fallait physiquement que je parle car je ne pouvais plus manger, respirer ... il fallait que je vomisse certains mots/maux.
Puis j'ai continué à parler, avec parfois cette hésitation : "que va-t-il se passer après avoir parlé ? Comment va-t-on me juger ?". J'ai la chance que dans ma famille ma parole a été bien acceptée depuis 15 ans, à quelques exceptions près, et donc cela a été plus facile pour moi.
Dans votre cas si vous brisez davantage le silence, je comprends que cela vous questionne énormément sur la suite. Personne ne peut le dire. Quand parfois j'hésitais à parler ma psy me disait : "vous vous taisez pour protéger vos parents, pour ne pas qu'ils s'écroulent ... alors c'est vous qui vous écroulez à leur place" ... elle avait rudement raison ! Elle rajoutait : "il faut leur rendre ce qui ne vous appartient pas mais qui leur appartient". Votre mère a fait le choix - sous emprise ! - de protéger votre agresseur en se mariant avec, c'est à elle d'en assumer les conséquences, pas à vous.
La situation est très ambivalente: vous aimez votre mère car c'est votre mère, mais cette mère protège celui qui vous a fait du mal. Il y a quelque chose qui cloche, et cela n'est pas de votre faute ! Surtout pas de votre faute. L'enfant qui est en vous a le droit de réclamer de sa mère qu'il soit défendu ! Et c'est à votre mère de faire le chemin qu'il faut pour sortir de l'emprise de cet homme manipulateur.
Je comprends vos réticences à parler car cela risque d'affecter vos relations avec vos frères et soeurs et toute la cellule familiale. Il vous faudra peut-être affronter le déni. Peut-être aussi la solitude d'être rejetée. C'est très difficile. Mais on ne sait pas ce qui peut se passer. Quand j'ai parlé tout de suite mon frère a dit "moi aussi" ; il avait été victime aussi et n'avait rien dit.
C'est à vous de sentir ce que vous voulez au plus profond de vous-même: raconter cette souffrance ou protéger la cellule familiale ? Choix très difficile.
Pour finir j'ai souvent dit que le plus grand crime que mon agresseur avait commis ce n'est pas les gestes, mais le fait qu'il ait nié.
Et je me suis battu aussi contre un manque de reconnaissance d'une partie de la famille. J'avais un besoin énorme de reconnaissance. Je viens tout juste de publier une vidéo (2-3 semaines), et hier la partie de la famille qui ne reconnaissait pas ma souffrance s'est enfin manifesté d'une manière positive ... ça fait du bien ... A suivre.
Bon courage à vous
Jean-Luc HERY- Messages : 147
Date d'inscription : 30/04/2016
Age : 53
Localisation : Sartrouville
Re: Premier message
Bonjour Ariège et merci pour ce témoignage, terrible.
Nous avons tous besoin de témoignages comme le tien. Nous les "victimes" comme dit bien Cigale, car c'est grâce à cet adjectif que nous prenons conscience de ce que nous avons subi. C'est grâce à lui que nous sortons de nos coquilles, celles qui semblaient nous protéger mais qu'en fait nous emprisonnent. Car s'ils ont tué notre enfance, ils n'arriveront jamais à tuer l'enfant qui est en nous, bien vivant, et qui hurle sans être entendu, jusqu’au jour où sa voix nous déchire et retentit dans les oreilles des sourds.
Il y a un moment où la peur inconsciente de parler ne résiste plus à cet enfant, et comme le dit Didier, chacun hurlera à son temps et à sa manière. Mon enfant à moi a hurlé par des flashs, d'autres par l'écroulement de leur déni. D'autres encore malheureusement n'auront ni le temps ni la chance de pouvoir hurler. J'aurais pu en faire partie du reste, il aurait suffit de peu, j'aurais pu facilement succomber à tout ce que je me suis infligé pour faire taire l'enfant. Ce n'est pas donc seulement une question de force, mais aussi de chance, de temps et d'un environnement parfois particulièrement difficile. Et le tien, tant clérical que familial, en est un bon exemple. Donc je salue ton courage et le chemin qui t'a amener à t'ouvrir.
C'est la raison qui me pousse aussi à témoigner et celle qui nous rassemble ici.
Et c'est le grand mérite de cette association et de toutes celles qui aident les victimes à emprunter ce chemin, si ce n'est que par l'empathie naturelle suscitée par ces témoignages qui touchent nos propres vécus.
Je te souhaite bon courage, sincèrement.
Nous avons tous besoin de témoignages comme le tien. Nous les "victimes" comme dit bien Cigale, car c'est grâce à cet adjectif que nous prenons conscience de ce que nous avons subi. C'est grâce à lui que nous sortons de nos coquilles, celles qui semblaient nous protéger mais qu'en fait nous emprisonnent. Car s'ils ont tué notre enfance, ils n'arriveront jamais à tuer l'enfant qui est en nous, bien vivant, et qui hurle sans être entendu, jusqu’au jour où sa voix nous déchire et retentit dans les oreilles des sourds.
Il y a un moment où la peur inconsciente de parler ne résiste plus à cet enfant, et comme le dit Didier, chacun hurlera à son temps et à sa manière. Mon enfant à moi a hurlé par des flashs, d'autres par l'écroulement de leur déni. D'autres encore malheureusement n'auront ni le temps ni la chance de pouvoir hurler. J'aurais pu en faire partie du reste, il aurait suffit de peu, j'aurais pu facilement succomber à tout ce que je me suis infligé pour faire taire l'enfant. Ce n'est pas donc seulement une question de force, mais aussi de chance, de temps et d'un environnement parfois particulièrement difficile. Et le tien, tant clérical que familial, en est un bon exemple. Donc je salue ton courage et le chemin qui t'a amener à t'ouvrir.
C'est la raison qui me pousse aussi à témoigner et celle qui nous rassemble ici.
Et c'est le grand mérite de cette association et de toutes celles qui aident les victimes à emprunter ce chemin, si ce n'est que par l'empathie naturelle suscitée par ces témoignages qui touchent nos propres vécus.
Je te souhaite bon courage, sincèrement.
qubik- Messages : 32
Date d'inscription : 11/03/2019
Re: Premier message
Bonjour à toutes et tous et merci pour vos messages,
Merci Jean-Luc pour ta vidéo très courageuse que j'avais visionné à sa parution.
Elle m'a même fait sourire : j'aime beaucoup l'idée d'aller à la messe avec des pancartes...
Ce qui m'a beaucoup aidé toutes ces années c'est de créer.
La création m'accompagne et me permet de poser autrement certaines souffrances, de les interroger et quelquefois de les dépasser.
Je joins donc une photo-autoportrait de mon travail,
Bien à vous
Ariège- Messages : 5
Date d'inscription : 25/03/2018
Re: Premier message
bonjour Ariège,
je cherche à retranscrire via mon clavier l'onomatopée qui m'est venue quand j'ai vu ton tableau...
je n'y arrive pas...pfffffff ou mpfffffsss
pas facile! mais en tout cas il me bouleverse et il est magnifique. Bravo!!!
et merci de ce très beau cadeau!
Nadia
je cherche à retranscrire via mon clavier l'onomatopée qui m'est venue quand j'ai vu ton tableau...
je n'y arrive pas...pfffffff ou mpfffffsss
pas facile! mais en tout cas il me bouleverse et il est magnifique. Bravo!!!
et merci de ce très beau cadeau!
Nadia
Nadia- Messages : 50
Date d'inscription : 26/03/2019
Age : 52
Localisation : Vaugneray
Re: Premier message
Oui en effet c'est un très beau tableau.
J'attends le tableau où le masque sur la bouche sera enlevé
Et la petite fille et l'adulte réunie
J'attends le tableau où le masque sur la bouche sera enlevé
Et la petite fille et l'adulte réunie
Jean-Luc HERY- Messages : 147
Date d'inscription : 30/04/2016
Age : 53
Localisation : Sartrouville
Re: Premier message
Salut Ariège, très parlant et beau ton tableau...
J'aimerais aussi le voir sans voiles, et ça existe, même si tu ne l'as jamais peint.
J'aimerais aussi le voir sans voiles, et ça existe, même si tu ne l'as jamais peint.
qubik- Messages : 32
Date d'inscription : 11/03/2019
Je viens de m'inscrire sur ce forum
Bonjour a tous,
Dans un premier temps je souhaitais vous remercie d acoir créer cette association et ce forum.
Je suis Belge mais résidente française depuis 20 ans maintenant. Comme beaucoup d enfant j ai etee baptisée et en grandissant je me suis rendue compte que mon avis n avait pas été demandé et que je ne me retrouvais pas dans "cette religion" j ai donc fais une demande d apostasie.
Je suis psychologue de formation.
Je décide de venir visiter votre site internet en ayant regardé le film "Grâce à dieu" qui ma bouleversé vraiment. Je voulais dire que je suis de tout cœur avec les victimes et leur apporte mon plus grand soutien.
Dans un premier temps je souhaitais vous remercie d acoir créer cette association et ce forum.
Je suis Belge mais résidente française depuis 20 ans maintenant. Comme beaucoup d enfant j ai etee baptisée et en grandissant je me suis rendue compte que mon avis n avait pas été demandé et que je ne me retrouvais pas dans "cette religion" j ai donc fais une demande d apostasie.
Je suis psychologue de formation.
Je décide de venir visiter votre site internet en ayant regardé le film "Grâce à dieu" qui ma bouleversé vraiment. Je voulais dire que je suis de tout cœur avec les victimes et leur apporte mon plus grand soutien.
Ztartnews- Messages : 1
Date d'inscription : 03/07/2019
Re: Premier message
Merci
Jean-Luc HERY- Messages : 147
Date d'inscription : 30/04/2016
Age : 53
Localisation : Sartrouville
Re: Premier message
Bravo pour l'apostasie Ztartnews et merci au nom d'une victime, pas du père Préynat, mais ça ne change rien.
Moi j'ai fait mon apostasie en 2003, bien avant d'avoir eu mes flash. Mais j'avais des souvenirs qui me faisaient haïr l'église. Et il y avait de quoi.
Aujourd'hui je suis tellement content de ne plus être catholique romain, que voudrais presque faire encadrer mon certificat d'apostasie, reçu par le Vicariat de Rome, car j'ai été baptisé dans la basilique de Saint Paul (où on abusait de mes copains dans les vestiaires de foot), et à 9 ans "ré-baptisé (pour ainsi dire de mes viols) dans le confessionnel et la sacristie de l'église qui est juste en face, sur l'autre rive du Tibre : Saints Aquila et Priscilla.
Il est intéressant de noter que j’ai découvert seulement l'année dernière, que lors de nos sorties scouts (début années 70), nous étions accompagnés par un jeune prêtre anglais qui étudiait la théologie à la basilique de Saint Paul. Ce prêtre du nom de William Green, a été condamné en 2012 en Angleterre, après avoir plaidé coupable pour l'abus et le viol de 27 enfants... (tous de sexe masculin, alors que le mien, apparemment, aimait aussi les petites filles).
Que dire, une institution pleine de sainteté, ou ma mère à voulu me mettre pour m'éloigner des danger du quartier... Tu parles !
Heureusement que j'ai fréquenté les louveteaux très peu (j'allais déjà mal avec l'institution), sinon je me serais fait violer aussi par ce porc.
Juste pour mémoire historique, j'envoie la photo de ce porc le jour où nous jouons sur les rives du Tibre et où j'étais présent (mais pas dans cette photo). Mes fenêtres étaient juste derrière...
Moi j'ai fait mon apostasie en 2003, bien avant d'avoir eu mes flash. Mais j'avais des souvenirs qui me faisaient haïr l'église. Et il y avait de quoi.
Aujourd'hui je suis tellement content de ne plus être catholique romain, que voudrais presque faire encadrer mon certificat d'apostasie, reçu par le Vicariat de Rome, car j'ai été baptisé dans la basilique de Saint Paul (où on abusait de mes copains dans les vestiaires de foot), et à 9 ans "ré-baptisé (pour ainsi dire de mes viols) dans le confessionnel et la sacristie de l'église qui est juste en face, sur l'autre rive du Tibre : Saints Aquila et Priscilla.
Il est intéressant de noter que j’ai découvert seulement l'année dernière, que lors de nos sorties scouts (début années 70), nous étions accompagnés par un jeune prêtre anglais qui étudiait la théologie à la basilique de Saint Paul. Ce prêtre du nom de William Green, a été condamné en 2012 en Angleterre, après avoir plaidé coupable pour l'abus et le viol de 27 enfants... (tous de sexe masculin, alors que le mien, apparemment, aimait aussi les petites filles).
Que dire, une institution pleine de sainteté, ou ma mère à voulu me mettre pour m'éloigner des danger du quartier... Tu parles !
Heureusement que j'ai fréquenté les louveteaux très peu (j'allais déjà mal avec l'institution), sinon je me serais fait violer aussi par ce porc.
Juste pour mémoire historique, j'envoie la photo de ce porc le jour où nous jouons sur les rives du Tibre et où j'étais présent (mais pas dans cette photo). Mes fenêtres étaient juste derrière...
qubik- Messages : 32
Date d'inscription : 11/03/2019
Re: Premier message
Je trouve que les photos viennent bien compléter les mots. C'est une chose de savoir par les mots. C'en est une autre de voir des gamins qui ne demandent qu'à jouer et rigoler, encadré par un fils de pute qui cache bien son jeu.
Jean-Luc HERY- Messages : 147
Date d'inscription : 30/04/2016
Age : 53
Localisation : Sartrouville
Re: Premier message
Tout en poésie Jean Luc aujourd'hui...je plaisante mais ça me fait le même effet qu à toi
Nadia- Messages : 50
Date d'inscription : 26/03/2019
Age : 52
Localisation : Vaugneray
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